La
sacristie
La
sacristie, annexe de l’église,
permet au prêtre et à ses servants (on dit aujourd’hui
servants d’autel, là où l’on disait enfant
de chœur dans le temps) de se préparer, de revêtir
les vêtements liturgiques, de préparer les objets nécessaires
au culte.
La
sacristie est aussi un lieu de rangement et de conservation des objets
du culte, des vêtements,
des objets profanes comme les vases pour
le fleurissement de l’église (voir programme Fleurir
en liturgie).
A
ce titre, un « chapier »,
meuble permettant de ranger à plats les chasubles et les chapes
est présenté. Il provient de l’église de
Murat et correspond bien au style rustique du mobilier que l’on
rencontre dans les églises du canton.
Les
couleurs liturgiques (blanc, vert, rouge, rose, violet) sont expliquées,
rapportées aux périodes de l’année liturgique,
et illustrées au travers des vêtemnets liturgiques sacerdotaux
: chapes, chasubles, étoles, manipules.

Une
chape
L’aube
des prêtres, l’amict, l’aube et le surplis des enfants
de chœur (à l’ancienne) sont mis en scène
sur manequin.
Autour
du Saint-Sacrement, sont présentés un ciboire,
un ostensoir, quelques conopées
aux différentes couleurs liturgiques, un pavillon…

Un
ostensoir
Un
calice et ce qui l’accompagne :
bourses et voiles de calice aux différentes couleurs liturgiques,
pale, patène, purificatoire, corporal est présenté.
Différents
objets de la liturgie sont aussi présentés et leur fonction
expliquée : burettes et manuterge, encensoir
et navette, clochettes pour les sonneries, claquoir
pour la semaine sainte quand « les cloches sont parties »,
les huiles saintes, les cierges et candélabres.
Comme
dans toute sacristie on trouvera bien sûr un crucifix,
un bénitier, une photographie de l’évêque
du diocèse et du pape.
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